ORU

L’Opération de Renouvellement Urbain (ORU) de l’agglomération tarbaise s’est inscrite dans le projet du  gouvernement de Lionel Jospin de lancer un Programme National de Renouvellement Urbain.

 

Ce programme comprenait deux types d’intervention qui s’inscrivaient dans les Contrats de Ville :

 

Les Grands Projets de Ville (GPV), pour les villes dont la qualification nécessite la mobilisation de moyens exceptionnels.

Les Opérations de Renouvellement Urbain, pour les autres sites qui ont besoin d’un appui renforcé de l’Etat.

Cette action volontariste a pour objectif la transformation profonde de certains quartiers afin de les associer au développement de leur agglomération, de les y intégrer véritablement et de changer durablement leur image. C’est l’expression d’une volonté politique qui ne cède pas au fatalisme et qui consiste à penser que rien n’est inéluctable si les pouvoirs publics jouent leur rôle de régulateur de la vie en société. C’est dans cet esprit que l’ex-Grand Tarbes a présenté un dossier de candidature qui a été retenu en mai 2002.

 

Les études urbaines ont alors été menées et les orientations puis le projet de l'ORU a été présenté en février et juin 2003 à la population lors de réunions publiques. Depuis, la loi d’Orientation et de Programmation pour la Ville et la Rénovation Urbaine du 1er août 2003, dans la droite ligne des actions entamées par M. Bartolone (ancien Ministre de la Ville), a donné l'opportunité d’étendre jusqu’en 2008 les actions déjà entreprises, avec un financement plus sûr, porté par un « guichet unique » : l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine). Les partenaires de l’ORU ont décidé de se saisir de cette opportunité et de présenter un nouveau dossier sur un projet plus ambitieux. Celui-ci a été examiné par un comité technique national en décembre 2003. Son examen par le Comité National d’Engagement a été retardé par la création de l’ANRU en février. Le dossier a été accepté par l’ANRU le 27 mai 2004.

 

La convention d’application partenariale a été signée le 12 octobre 2004 avec l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine. Cette signature marque l’engagement contractuel et la mobilisation active de tous les partenaires locaux autour de ce grand projet, en collaboration avec les services de l’Etat, sous la conduite de la Communauté d’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées. Elle marque également l’engagement financier conséquent de l’ANRU. Le conseil d’administration de l’ANRU est composé de : l’Etat, l’Union économique et sociale pour  le logement, la Caisse des dépôts et consignations, l’Association Foncière Logement, l’Union sociale pour l’habitat, la Caisse de garantie du logement locatif social, l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat et de représentants des collectivités territoriales.

Un projet sur 2 sites

L’Opération de Rénovation Urbaine est un projet ambitieux de modernisation et de renouvellement de la ville sur elle-même dans un objectif de solidarité.


Un projet sur 2 sites :

Sur le Quartier Nord de Tarbes :

  • 4 400 logements dont 1600 logements sociaux
  • 6 000 habitants

Sur le Centre-Est :

  • un quartier à cheval sur 3 communes (Aureilhan, Séméac, Tarbes - Marcadieu / Bout du Pont)
  • 4 800 habitants

Une démarche partenariale cohérente

De nombreux partenaires, tant opérateurs que financeurs, ont été associés autour de cet objectif : l’Etat, la Communauté d’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées, le Conseil Départemental des Hautes-Pyrénées, la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, l’OPH 65, la Semi-Tarbes, la Ville de Tarbes, les communes d’Aureilhan et de Séméac, le GIP Politique de la ville Tarbes et Lourdes (Groupement d’Intérêt Public)-Promologis, l’Europe, la Caisse des dépôts et consignations et la Foncière Logement.

Sur deux quartiers de l’agglomération tarbaise

Deux quartiers en effet ont été identifiés comme relevant plus particulièrement d’une démarche de renouvellement : le Quartier Nord et le Centre-Est Marcadieu – Bout du Pont.

Des crédits importants pour un projet ambitieux

Ce dispositif de la Politique de la Ville permet de concentrer des crédits de l’Etat sur des quartiers ciblés.

L’ensemble des opérations prévues dans le cadre du projet de 2002 à 2014 s’élève à environ 110 millions d’euros.

Les actions financées en 2002 et 2003 représentaient un montant de 13 767 958 €.

Les opérations financées par la convention ANRU de 2004 à 2008 s’élevaient initialement à

86 958 014 € dont 73 863 807 € pour le Quartier Nord, 12 482 876 € pour le Centre Est et 611 327 € pour les actions de cohérence et d’animation.

  • Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) : 26 455 822 €
  • Collectivités territoriales : 13 555 825 €
  • Europe : 5 292 566 €
  • Organismes sociaux : 41 596 437 €.

L’ORU est aujourd’hui achevée.

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